Les tonnes de CO2éq. de Carbone boréal, une infrastructure de recherche de l’UQAC, font parties du marché volontaire où les divers promoteurs attribuent la valeur qu’ils souhaitent à chaque tonne de CO2éq. absorbée. L’argent reçu par l’UQAC est une contribution à la recherche qui donne droit à des avantages fiscaux pour les donateurs et est intégralement consacré à des dépenses liées aux activités de recherche de Carbone boréal. Or, le prix de la tCO2éq. en milieu forestier a été fixé à 28$ en 2008 et n’a pas changé depuis. Ce prix a été fixé par les chercheurs impliqués au départ et découle d’une valeur établie à 4$/arbre. Comme il a été a démontré (1) qu’il fallait 7 épinettes noires plantées en milieu forestier (dans les dénudés secs) pour absorber et conserver pendant 100 ans 1 tonne de CO2, le prix est devenu 28$/tCO2éq. Cette évaluation du nombre d’arbres nécessaires a été confirmée par la suite (et acceptée comme conservatrice) par les vérificateurs indépendants du Bureau de normalisation du Québec (BNQ). Évidemment, les coûts pour étudier les plantations subissent aussi l’inflation mondiale, justifiant une augmentation de 7$/tCO2éq en milieu forestier. Le prix de la tCO2éq. en milieu agricole elle demeure au même prix de 35$/tCO2éq. avec une ristourne de 7$/tCO2éq. remise aux agriculteurs participants. Ces plantations ont un taux similaire de capture du carbone (2) et sont beaucoup plus rapprochées de l’UQAC, diminuant les frais de déplacement pour leur étude. Ce prix (maintenant équivalent en milieu forestier et agricole) se situe dans le milieu de la fourchette de prix des tonnes de CO2éq. retrouvées sur le marché volontaire, avec en bonus le socio-financement de la recherche universitaire sur le rôle des arbres dans la lutte aux changements climatiques.