Carbone boréal remet une ristourne de 30 000$ aux quatre
premières fermes aillant accueilli des plantations en terre agricole
Carbone boréal est né en 2008 et
visait alors uniquement des plantations en territoire forestier devant servir à
la recherche universitaire et à la compensation carbonique auprès du public. En
2013 était lancé le projet pilote de planter des arbres sur des terrains privés
en zone agricole et de les intégrer à la banque de compensations attribuables
qui financent la recherche. Aujourd’hui, l’ensemble des arbres plantés en 2013 a
trouvé preneur et c’est un peu plus de 30 000$ qui sera partagé entre les
quatre premiers propriétaires participants du Lac-St-Jean soit les fermes
A.L.Y. Blackburn, des Papinas, du Carrousel et Bernard Tremblay.
Le volet agricole de Carbone
boréal compte maintenant près de 300 000 arbres plantés chez plus de trente
propriétaires représentant 20% du 1,5 millions d’arbres de Carbone boréal. De
nouvelles plantations sont prévues en 2022, tant en milieu agricole qu’en
milieu forestier.
Le volet agricole consiste à
reboiser des parties de terres improductives en collaboration avec la Société
sylvicole de Chambord et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation (MAPAQ), puis d’attribuer les arbres à des gens, organismes ou
entreprises souhaitant compenser des émissions de gaz à effet de serre (GES).
La compensation est au coût de 5 $ l’arbre ou 35 $ la tonne de CO2
équivalent. De ce montant, pour chaque arbre attribué, 1$ est placé en fiducie
et versé aux agriculteurs qui se sont engagés contractuellement à protéger les
arbres et à donner aux chercheurs l’accès aux plantations. Le potentiel de
séquestration du carbone des plantations agricole fait partie des différents
projets de recherche menés par Carbone boréal.
« Nous sommes heureux de la formule de
répartition des fonds qui constitue une démonstration des avantages pécuniers
d’agir concrètement dans la lutte aux changements climatiques. » a
expliqué le professeur Claude Villeneuve, directeur de Carbone boréal.
« Les arbres absorbent le dioxyde de carbone émis par nos activités comme
les transports, nos loisirs, les évènements ou même la construction de nos
maisons. Les citoyens et les entreprises soucieux de réduire leur empreinte
écologique peuvent le faire avec Carbone boréal et en choisissant le volet
agricole, ils permettent des retombées non seulement pour la recherche, mais
aussi pour l’économie locale. »