Volet agricole: Ristourne de 30 000$ aux propriétaires des plantations 2013

Programme de compensation de gaz à effet de serre par plantation d’arbres
21 mars 2022

Carbone boréal remet une ristourne de 30 000$ aux quatre premières fermes aillant accueilli des plantations en terre agricole

Carbone boréal est né en 2008 et visait alors uniquement des plantations en territoire forestier devant servir à la recherche universitaire et à la compensation carbonique auprès du public. En 2013 était lancé le projet pilote de planter des arbres sur des terrains privés en zone agricole et de les intégrer à la banque de compensations attribuables qui financent la recherche. Aujourd’hui, l’ensemble des arbres plantés en 2013 a trouvé preneur et c’est un peu plus de 30 000$ qui sera partagé entre les quatre premiers propriétaires participants du Lac-St-Jean soit les fermes A.L.Y. Blackburn, des Papinas, du Carrousel et Bernard Tremblay.

Le volet agricole de Carbone boréal compte maintenant près de 300 000 arbres plantés chez plus de trente propriétaires représentant 20% du 1,5 millions d’arbres de Carbone boréal. De nouvelles plantations sont prévues en 2022, tant en milieu agricole qu’en milieu forestier.

Le volet agricole consiste à reboiser des parties de terres improductives en collaboration avec la Société sylvicole de Chambord et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), puis d’attribuer les arbres à des gens, organismes ou entreprises souhaitant compenser des émissions de gaz à effet de serre (GES). La compensation est au coût de 5 $ l’arbre ou 35 $ la tonne de CO2 équivalent. De ce montant, pour chaque arbre attribué, 1$ est placé en fiducie et versé aux agriculteurs qui se sont engagés contractuellement à protéger les arbres et à donner aux chercheurs l’accès aux plantations. Le potentiel de séquestration du carbone des plantations agricole fait partie des différents projets de recherche menés par Carbone boréal.

« Nous sommes heureux de la formule de répartition des fonds qui constitue une démonstration des avantages pécuniers d’agir concrètement dans la lutte aux changements climatiques. » a expliqué le professeur Claude Villeneuve, directeur de Carbone boréal. « Les arbres absorbent le dioxyde de carbone émis par nos activités comme les transports, nos loisirs, les évènements ou même la construction de nos maisons. Les citoyens et les entreprises soucieux de réduire leur empreinte écologique peuvent le faire avec Carbone boréal et en choisissant le volet agricole, ils permettent des retombées non seulement pour la recherche, mais aussi pour l’économie locale. »

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